Vers la mi-mai 2010, une fois l’artiste avait finie la série d’autoportraits qu’il avait intitulé Yin Yang Portraits et après un temps relativement court, Rodríguez-Amat commençait un nouvel ensemble des tableaux, tous sur papier, avec des techniques mixtes.

Ici l’on y trouve la rigueur dont il en a toujours fait mine et sa grande liberté imaginative. Malgré le jeu libre des formes qui présente cette série des tableaux, on se rend compte tout de suite de l’unité conceptuelle, formelle et thématique qui la caractérise.

Bien des fois, au moment de commencer une nouvelle série de peintures, l’artiste ne connaît pas quel sera le résultat final. Parfois, tout commence comme un jeu fortuit dans lequel le crayon, le stylo à feutre ou n’importe quel autre outil, glisse librement sur la surface du papier en suivant l’élan sensitif de l’artiste. Ce sont des impulsions non contrôlées par des raisonnements intellectuels. Puis, c’est l’esprit qui prend la suite et le travail se développe a fin d’atteindre l’unité de toute la série.

Le titre de cette série des travaux a été déterminé par l'expression de Liu Shibin en face du dessin qui porte le numéro 9.