Le quartier berlinois de Berlin-Mitte, situé à l’est de la capitale, est le centre historique de la ville. C’est dans ce quartier que l’on retrouve l’Alexanderplatz, la Porte de Brandebourg, le Reichstag, l'île aux musées, ainsi que de nombreux autres bâtiments et sites historiques. L’art y est omniprésent.

C’est ici aussi où l’on retrouve la grande majorité des touristes, car c'est précisément là que les touristes de 3 jours vont chercher ce qu’ils veulent voir à Berlin.

Le 23 Janvier 2012, je quittai l'appartement où j’habitais au quartier de Schöneberg avec l'appareil de photos sous le bras avec la ferme intention de ne pas allouer plus de 3 heures à la prise de photos de Berlin-Mitte. En tout cas, à aucun moment je voulais pointer mon objectif vers ces aspects qui font le bonheur de la grande majorité de ceux qui s'égarent à Berlin.

À l’opposé, je voulais capturer ce qui, généralement, passe inaperçu pour la plupart des touristes, avec la contrainte, toutefois, que mon objectif se concentre sur des aspects purement artistiques: formes, couleurs, composition, contrastes, etc., pour que les images fassent montre d'un haut degré de sensibilité.

Pendant ces trois heures j’ai pris, en y vouant toute ma concentration, un grand nombre de photos. D’une part, Il faut dire que la météo n'a pas aidé, étant donné l'humidité élevée et de nombreuses petites gouttelettes d'eau qui restaient en suspens dans l'atmosphère. Tout cela m’obligea à bien protéger ma caméra. D’autre part, le manque de soleil éliminait les forts contrastes de lumière et la grisaille du jour unissait toutes les couleurs.

Une fois les images prises, le travail consistait à en faire une sélection. Il faut dire que certaines couleurs et contrastes ont été ensuite manipulés avec l'ordinateur mais très peu. Il s'agit plutôt d'un travail de champ avec très peu de modifications. Mon objectif était de réduire un tout petit peu le chromatisme froid de la journée.

Le nombre d'images était élevé, mais je me suis obligé à limiter mon choix à un maximum de neuf. Ainsi, un très grand nombre d’images sont restées dans mon ordinateur et ont été, par la suite, gravées sur des CDs.

La raison de ce choix est que, le 23 Janvier au matin, j’envisageais de faire une série de photos avec l’idée d’en faire cadeau aux membres du patronat de la fondation qui porte mon nom. En tout, ce travail se compose de neuf dossiers, l’un pour chacun des membres de la fondation, avec neuf photos par dossier.

Il y a trois autres dossiers numérotés hors série.

La numération et la signature de chaque œuvre se retrouvent à l’endos des photos.

Jordi Rodríguez-Amat