RÉFLEXIONS SUR L'ART

Jordi Rodríguez-Amat

 

Présentation

J'ai consacré toute ma vie à l'art; création, enseignement, critique, etc. et constamment, sans aucune inhibition, j'y réfléchis.

Avec ce travail, je me permets de me situer librement dans n'importe quel moment historique; thème, mouvement, siècle, technique, créateur, etc., etc. et, acceptant la relativité de mon raisonnement, J'y réfléchis.

Le fait d'avoir été professeur d'histoire de l'art pendant de nombreux cours m'a obligé, entre autres, à analyser les œuvres, non seulement du point de vue historique, mais aussi du point de vue esthètique.

L'art est une activité passionnante et j'aimerais, avec mes commentaires, en plus de vous faire découvrir des aspects des œuvres exposées, vous confier ma passion pour l'art.

L'art, en tant que manifestation d'états sensibles, est un concept récent. Néanmoins, l'art, tel que nous l'étudions dans la soi-disant histoire de l'art, a eu une fonction bien spécifique à chacune des périodes de l'histoire. C'est pourtant au XXe siècle que l'art s'est affranchi d'une fonction spécifique ; sociale, religieuse, etc. et il est devenu le libre moyen d'expression du créateur. Si nous faisons l'exercice de nous mettre à la place d'un artiste d'un certain moment historique, nous verrons qu'il ne comprendrait guère l'art tel qu'il s'est développé depuis le début du XXe siècle, qui s'est limité à être l'expression d'un créateur pour la joie et le plaisir du spectateur. Cela me permet d'admettre qu'on ne peut pas extrapoler des œuvres, des créateurs, des concepts etc. de certains moments historiques à d'autres.

Pour mieux apprécier l'art et en l'occurrence les œuvres que je vous présente, permettez-moi de vous conseiller qu'une fois que vous aurez lu le texte que j'ai accompagné chaque œuvre, réfléchissez, non seulement sur ce que j'ai écrit, mais essayez de découvrir d'autres valeurs de l'œuvre par votre lecture personnelle. Chaque spectateur fait sa propre lecture de chaque œuvre. Pratiquer la lecture de l'art permet de développer les capacités d'interprétation du spectateur.

 

 

 

 

GIOTTO DI BONDONE

(Fin du XIIIe siècle, début du XIVe siècle)

 

"Omaggio dell'uomo semplice" fait partie de l'ensemble des fresques sur la légende de saint François qui se trouvent à la basilique Saint-François d'Assise.

Les peintures aux fresques sont des peintures réalisées sur une surface recouverte de deux couches de mortier de chaux, la première plus épaisse, avec de la chaux éteinte, du sable et de l'eau, et la seconde, plus fine, formée de poudre de marbre, de chaux éteinte et d'eau et sur laquelle les pigments sont appliqués, déterminant les images, lorsque cette dernière couche est encore humide. Les peintures aux fresques doivent se faire sur une surface solide et résistante, généralement un mur.

La figure a été l'élément de base de la peinture à travers l'histoire avant le 14ème siècle. C'est avec Giotto qu'un espace architectural s'ouvre dans la peinture. Cependant, il y a une disproportion entre la figure et l'architecture dans ses oeuvres. On observe comment l'architecture est un élément symbolique sans conserver une réelle proportion par rapport aux figures.

Après plusieurs siècles de tradition picturale plate, ce fut Giotto, avec son contemporain Duccio, l'un des peintres qui introduisirent la perspective dans la peinture. Sa perspective n'utilise pas le système dit conique à points de fuite comme le fera la peinture de la Renaissance à partir du XVe siècle. Au contraire, Giotto utilise des structures parallèles, perspective que nous appelons désormais techniques dont se sert le dessin industriel. Nous voyons comment les lignes qui déterminent la profondeur le font au moyen des parallèles.

Omaggio dell'uomo semplice. 1300

270 cm x 230 cm

 

 

 

 

 

LE TAJ MAHAL

 

Le Taj Mahal est un grand mausolée de la ville d'Agra en Inde. Il a été construit par l'empereur moghol Xa Jahan en 1630 en l'honneur de sa défunte épouse, l'impératrice Arjumand Banu Begum, mieux connue sous le nom de Mumtaz Mahal.

Le Taj Mahal, l'une des sept merveilles du monde moderne, combine différents styles ; Indien, persan et islamique avec un caractère clairement d'inspiration romantique.

 
 

L'Inde est, comme chacun le sait, un pays de pauvreté, mais c'est aussi un pays qui possède certains des plus beaux édifices jamais créés par l'homme. De tous les bâtiments que j'ai visités, celui qui m'a le plus impressionné est le Taj Mahal. Bien que je l'aie pu voir auparavant sur des photographies et d'autres types d'images, la vue directe du monument fascine tout visiteur sensible qui s'y approche.

Le 4 janvier 2005, assis sur le marbre froid, vite réchauffé par l'éclat du soleil, moi, spectateur de toute cette magnificence, j'ai vu parmi toute la génération des visiteurs et vêtu d'un sari outremer avec des taches dorées, une femme indienne qui excellait au-dessus de la blancheur du marbre. Elle a l'air heureuse, me suis-je dis d'une voix silencieuse. Et soudaine, mon imagination aiguillonnée par la douceur de l'instant, s'est envolée près de quatre siècles en arrière pour présager à quel point Mumtaz Mahal devait être belle, et quand Shah Jahan devait l'aimer, pour lui faire construire cette merveille qui, aujourd'hui encore et après des siècles, respire le souffle de l'amant.

Le Taj Mahal est la transformation en joyau architectural de l'angoisse ressentie par la mort d'un être cher. Le Taj Mahal est un cri d'amour pur, diaphane, transparent. Rabindranath Tagore lui-même, dans des vers très inspirés, décrit la douleur du cœur de Shah Jahan traduite dans ce miracle architectural : Tu savais, Empereur des Indes, Shah Jahan que la vie, la jeunesse, la richesse... tout coule dans le temps. Ton seul rêve était de préserver à jamais la douleur de ton cœur... Sous la forme de ce Taj Mahal blanc resplendissant.

À l'intérieur et à l'extérieur du mausolée, pieds nus par respect pour le lieu et entouré par la blancheur du marbre chaud et froid, j'ai pu contempler l'une des plus merveilleuses broderies de marbre que la main de l'homme ait jamais pu tisser. La structure de l'ensemble du mausolée, y compris l'ensemble, montre l'équilibre absolu que seul l'inspiration divine peut avoir construit.

Il semble improbable que, sur un bâtiment de cette ampleur, avec des milliers de personnes travaillant au cours de plus de vingt ans, il n'y ait eu aucun document écrit fiable sur l'auteur de l'œuvre, même si, parmi certains noms, apparaît celui de l'architecte turc Ustad Isa Afandi. Quoi qu'il en soit, le fait est que l'œuvre est un grand petit bijou d'architecture universelle.

Mes mots peuvent difficilement exprimer les impressions ressenties devant ce joyau. Ma sensibilité m'a permis d'apprécier l'équilibre des formes et la parfaite harmonie de l'ensemble.

Quelles que soient les études dans le domaine compositionnel, analytique ou autres, quels que soient les éléments techniques et artisanaux qui ont rendu possible cet édifice, il y a quelque chose qui ne peut être valorisé que par les vibrations ressenties devant le mausolée ; l'inspiration générée par une œuvre d'art n'est jamais valorisée par des paramétres techniques ou scientifiques.

Le Taj Mahal a été commencé en 1632 et terminé vingt ans plus tard. Un sarcophage, contenant la dépouille de Shah Jahan, à coté de celui de sa femme Muntaz Mahal, sont les seuls éléments qui brisent la parfaite symétrie de l'ensemble du bâtiment.

Bien que pour apprécier pleinement une œuvre en trois dimensions, il faudrait en faire le tour, à l'intérieur comme à l'extérieur, je vous prie d'observer l'équilibre de tous les éléments qui composent la façade, sa variété de formes et la symétrie à travers un plan qui divise le bâtiment par son centre.

 

 

 

 

LE ROMANTISME

Le romantisme est un mouvement, social, culturel, artistique, littéraire entre autres qui se produit au début du XIXe siècle et qui manifeste l'exaltation des sentiments de l'individu contre l'ordre néoclassique du XVIII siècle.

 

 
 

Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault (1818-1819).

LE RADEAU DE LA MEDUSE

Je prends comme exemple l'une des œuvres picturales qui depuis que je l'ai vue pour la première fois à Paris (Musée du Louvre) m'a le plus impressionné : Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault (1818-1819).

C'est un grand tableau de 4'91 m x 7'16 m qui représente l'événement historique qui s'est produit en 1816 lorsqu'une frégate a fait naufrage sur la côte de l'Afrique.

Nous remarquons qu'il y a une forte direction de composition diagonale du bas à gauche vers le haut à droite avec un centre principal où toutes les lignes sont dirigées et qui coïncident avec le sommet d'une pyramide (le personnage voltigeant une chemise). Nous plaçons notre regard sur n'importe quelle partie de l'image et tout nous incite à aller vers le centre principal. Un tableau peut avoir plusieurs centres d'intérêt. Ici, nous n'en considérons qu'un. Le personnage ici, contrairement à presque tous les autres, a la peau foncée pour contraster avec la luminosité du ciel.

Une œuvre d'art peut être appréciée intuitivement, mais l'analyse des éléments plastiques peut nous permettre de mieux apprécier l'œuvre.

 
 

D'autres caractéristiques de ce tableau sont l'action et le mouvement des personnages ainsi que les études anatomiques.

L'étude de l'anatomie, et le dessin avec un modèle nu ont été des matières des écoles Supérieures de Beaux-arts.

On constate que le tableau a toutes les caractéristiques de la peinture romantique ; le thème, l'exaltation du mouvement, le fort contraste du clair-obscur, entre autres.

Comme toujours à travers l'histoire, les nouveaux mouvements artistiques n'ont pas été acceptés par ceux déjà établis. Pensons à l'impressionnisme non admis par les néoclassiques à la fin du XIXe siècle. Pareillement à la peinture abstraite pour tous ceux qui cherchent, aujourd'hui encore, des images figuratives dans la peinture. Cela s'est également produit dans le monde de la musique et celui de la littérature.

 

 

 

   

LE NOMBRE D'OR OU SECTION DORÉE

 

Le nombre d'or ou section dorée, ou encore proportion dorée, est une constante mathématique que l'on connaît avec le numéro φ.

Il est accepté comme une relation esthétique que l'on peut trouver dans beaucoup d'oeuvres d'art

Il semble avoir été connu dès l'antiquité.

 

 

La somme de deux segments (a+b) est au segment grand (a) comme le segment grand (a) est au segment petit (b).

 

Bien que l'on retrouve cette relation dans de nombreuses œuvres d'art de l'antiquité, rien n'indique qu'elle ait été utilisée de manière rationnelle ou mathématique.

On le retrouve dans la civilisation sumérienne et dans les pyramides d'Égypte (Pyramides de Gizeh) entre autres, mais on ne pense pas qu'il ait été utilisé consciemment.

Le nombre d'or a été considéré comme le meilleur rapport esthétique.

Dans la Grèce antique, certaines de ses propriétés étaient déjà connues, découvertes par les pythagoriciens, cependant, nous ne savons pas s'ils connaissaient ses propriétés esthétiques. Dans le Parthénon et d'autres bâtiments grecs, nous trouvons le nombre d'or. Dans l'architecture romaine, on trouve également des nombres d'or, mais rien ne prouve qu'ils aient été utilisés consciemment non plus. Personnellement, je considère qu'il a fallu attendre la Renaissance pour que le nombre d'or soit utilisé de manière rationnelle ou mathématique dans l'art.

Le nombre d'or est considéré comme une règle esthétique dans le processus artistique, notamment en architecture et en peinture, qui apporte une parfaite harmonie à l'œuvre.

 

LA SECTION D'OR À LA GIOCONDA (LA MONA LISA)

 
 

 

La Joconde est l'un des chefs-d'œuvre de Léonard de Vinci (1452 - 1519)

Indépendamment du nombre d'or ou de la proportion divine, la peinture manifeste un équilibre absolu. Essayez de voir le tableau sans tenir compte des rectangles aux proportions dorées et remarquez la profondeur du regard et le sourire énigmatique, ainsi que le chromatisme délicat. Essayez aussi de voir la mesure des formes et la pondération du chromatisme. Quel blues ! Quelle sensibilité !

 

Les rectangles maintiennent la section dorée, les relations esthétiques qui structurent les proportions des différentes parties du portrait. Les côtés du rectangle doré conservent le nombre d'or. Ici, nous voyons trois rectangles, un vertical et deux horizontaux et ils gardent tous le nombre d'or. Je ne sais pas si Léonard avait fait les applications mathématiques de la relation, mais il est clair que ce n'est que de manière consciente que l'on peut obtenir les proportions que nous voyons dans le tableau.

 

LES TECHNIQUES DU TABLEAU

Léonard a utilisé la peinture à l'huile sur planche de bois. La peinture à l'huile utilise des pigments et de l'huile de lin comme liant. L'huile de lin a une couleur jaunâtre et pour ne pas tacher les pigments, elle doit être clarifiée. Il peut être clarifié chimiquement ou naturellement. J'avais préparé plusieurs des peintures à l'huile que j'utilisais en clarifiant l'huile en l'exposant au rayonnement solaire. Les pigments peuvent être d'origines multiples et très différentes, mais ils doivent avoir la propriété de résister à la lumière.

Avec ce tableau, Léonard avait utilisé la technique appelée "sfumato" qui consiste à appliquer des couches très fines et transparentes afin d'obtenir des tons délicats. Notez les saturations chromatiques de l'oeuvre.

La Gioconda (Mona Lisa)

Huile sur table. 79 cm x 53 cm.

Musée du Louvre

 

 
 

La richesse de l'art dans toutes ses manifestations pendant toute l'histoire de l'art a été passionnante. L'on trouve l'artiste dont le travail se fait de manière absolument irreflexive. Par contre l'on trouve l'artiste intellectuel. Léonard était un artiste cérébral, un génie universel; philosophe, humaniste, mathématique, symbole de la Renaissance, un artiste doté d'une curiosité sans bornes et d'une grande force créatrice. Il a été considéré comme l'un des plus grands peintres de tous les temps et peut-être la personne la plus polyvalente et la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents.

 

 

 

 

WASSILY KANDINSKY. Composition VII ( 1913)

 
 

Huile sur toile (1913). 200 cm x 300 cm. Tretyakov Gallery, Moscou.

C'est au début de la décennie des années 1910 que Wassily Kandinsky, peintre russe, se plonge dans une peinture sans figuration que l'on appelle désormais abstraite.

La peinture abstraite ne prend pas des objets du monde réel pour façonner leurs formes sur la toile. Il faut comprendre que le médium photographique a contribué à créer l'abstraction et à partir de ce moment de nombreux artistes s'y sont lancés.

L'abstraction pure peut utiliser des formes géométriques ou des formes absolument libres. Bien que dans ce tableau on retrouve quelques formes géométriques, la grande majorité des formes sont libres.

La figuration a été l'élément plastique qui a dominé toute l'histoire de la peinture. Dans la peinture abstraite, les objets ont complètement disparu et elle se limite à ce que nous appelons la peinture pure, c'est-à-dire des formes et des couleurs sur une surface.

 
 

Le spectateur ne peut pas exiger d'une œuvre ce qu'il veut voir, mais plutôt l'accepter et en faire sa lecture personnelle. Les lectures d'une même œuvre qui peuvent être faites par différents spectateurs peuvent être complètement différentes.

Lorsque vous regardez ce tableau, n'essayez pas d'y voir ce que vous voulez voir. N'essayez pas de trouver des images d'objets du monde réel. Essayez de profiter de ce que l'œuvre vous offre : formes, couleurs, composition. Analyser, de même, l'esprit des formes, offrant une grande richesse d'éléments plastiques. C'est pareil avec les couleurs. Prenons un exemple : le rouge. Bien qu'il y ait une grande quantité de rouges, ceux-ci ont des nombreuses nuances et très différentes les uns des autres.

 

 

 

 
LAOCOON ET SES FILS
   
 

 

En face ce groupe sculptural, je ne ressens que l'expression : Génial ! Comment cela a-t-il pu être sculpté ?

Il représente la mort du prêtre troyen Laocoon, puni par les dieux d'être étranglé par des serpents de mer avec ses deux fils.

Il a été taillé dans un seul bloc de marbre.

L'œuvre est encadrée dans une composition pyramidale, et la meilleure position pour sa vision est d'en face ; l'œuvre représente les émotions humaines dans leur expression la plus pathétique. C'est un exemple de sculpture scénographique hellénistique.

L'expression de culpabilité et le grand drame de Laocoon se tordant dans une agonie douloureuse sont terrifiants. Au sein du groupe, les deux serpents s'enroulant pour tuer, conformément à la punition imposée par les dieux, font partie de la composition visuelle du groupe, et avec leurs lignes courbes réalisent l'union entre tous les personnages, ce qui aide à montrer la dynamique qui se dégage du groupe.

Il y a une volonté d'exagérer l'effet théâtral de l'anatomie, et la douleur morale de Laocoon d'avoir été témoin de la mort de ses deux fils s'y ajoute. La pièce décrit Laocoon comme un spectacle de la nature humaine soumise à la plus grande douleur qu'elle soit capable d'endurer. Notez l'anatomie de tout le corps, en particulier Laocoon.

Sa poitrine se soulève pour essayer de contenir la douleur et parce que le ventre est comprimé on peut voir le mouvement de ses viscères. Ses enfants le regardent en demandant de l'aide et il exprime sa tendresse paternelle avec son regard tendre, avec des yeux qui se tournent vers le ciel en implorant les dieux.

L'ouverture de sa bouche a un mouvement qui exprime l'indignation pour une punition imméritée.

Dans les mythes grecs, il est relaté que, lors du siège de Troie, deux serpents sont envoyés par Athéna ou Apollon et attaquent le prêtre troyen d'Apollon, appelé Laocoon, et ses deux fils. Les versions qui relatent cet épisode sont nombreuses et on se demande si le groupe sculptural est basé sur l'histoire de Virgile, dans l'Énéide, où Laocoon et ses deux fils meurent.

Virgile, dans le livre II de l'Énéide, décrit ainsi l'attaque des serpents : Ils, d'une marche ferme, se jettent vers Laocoon et s'enroulent autour des corps tendres de ses deux fils, et déchirent leurs misérables membres avec leurs dents.

Deux versions de l'histoire mythologique : Laocoon était le prêtre du temple d'Apollon Timbri à Troie et il avait averti sans succès, qu'ils ne laissaient pas passer le célèbre cheval de Troie, car c'était un piège tendu par les Grecs achéens. Pour lancer une gerbe enflammée sur le cheval, les dieux le punirent en envoyant deux serpents pour le tuer avec ses enfants.

Il existe une autre version qui explique qu'il s'agissait d'une punition d'Apollon car Laocoon avait épousé Antiope devant la statue du dieu, ce qui constituait un sacrilège.

 

Tête de Laocoon

Laocoon et ses fils est un groupe sculptural de la période hellénistique grecque. 27 après JC.

Il mesure 242 cm de haut et est exécuté en marbre blanc.

Musées du Vatican

Créateur : Plusieurs noms sont considérés : Agésandre ; Athénodore de Rhodes ; Polisseuse de Rhodes.

 

 

 

 

 

J'ai présenté ici six exemples tirés du monde merveilleux de l'art. J'ai fait quelques commentaires sur les différentes œuvres. Des années dévouées à l'enseignement ont développé en moi le plaisir d'exprimer mes pensées sur l'art.

À partir du mois de mars, le Centre d'art contemporain de la Fondation Rodríguez-Amat sera à nouveau ouvert et j'aurai personnellement le plaisir de vous montrer les œuvres exposées et, en même temps, de vous parler d'art. Comme toujours, la visite est absolument gratuite, mais il faudra organiser la visite par téléphone : 697 76 18 74 afin d'être personnellement disponible.

À partir du mois de mars aussi le Centre d'art ouvrira à nouveau aux artistes residents: poussez sur le lien

: Résidence temporelle d'artistes

 

 

Centre d'art contemporain, fondation Rodríguez-Amat